Maisqu'on paye plus cher notre nourriture, ça va dans le sens de l'histoire. Notre agriculteur des GG Didier Giraud le dirait mieux que moi, mais je
DeuxiĂšmeĂ©tape, les marchĂ©s de Villeneuve-dâAscq oĂč plusieurs producteurs et artisans resteront prĂ©sents pendant tout lâĂ©tĂ©, et le Jardin de Cocagne de la Haute Borne.
Denombreux Français ont fait le choix de manger local, adeptes des « produits d'ici » pour tout ou partie de leur alimentation. Manger local, un acte militant qui a du sens pour chacun d'entre nous en fonction de ses convictions. Limiter le transport des aliments. Un aliment sorti du champ parcourt en moyenne 1500 km avant d'ĂȘtre consommĂ©
Vay Tiá»n Nhanh. Navigation Repliques de Film Citations Slogans publicitaires Proverbes, dictons Contributions des visiteurs Extraits audio Webradio CinĂ©ma Partager dans Facebook Pages 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 - Ils nous ont tirĂ© dessus ces enfoirĂ©s ! - RĂšgle de combat arquilienne, petit. AprĂšs lâultimatum et le coup de semonce, on a une semaine galactique standard pour y rĂ©pondre. - Une semaine galactique standard ? Ca nous laisse combien de temps ça ? - Une heure. Men In Black Rien ne coĂ»te plus cher Ă un marchand dâarme que la paix. Lord Of War - Oh mon dieu ça va vous nâĂȘtes pas mort ? - Bienvenue Mossieur le directeur ! - Monsieur Bailleul ? - Ouais chĂ© mi ! Oh vindiouss ! - Bougez pas bougez pas ! Vaut mieux appeler les secours. - Oh cha va cha va. - Olala jâaurais pu vous tuer ! - Non mais chĂ© pas grave cha va, jâvous ai reconnu Ă votre plaque quâest 13, ichi chĂ© 59, jâvous ai fait signe dâarreter votre carette mais vous mâavez rien vu mais cha va jâai ren jâai ren ! - Votre mĂąchoire vous ĂȘtes blessĂ© la ? - Hein ? - Vous avez mal quand vous parlez la non ? - Quo ? - Votre mĂąchoire ça va lĂ ? - Non non jâai mal Ă ma kchu chĂ© tou chui tombĂ© sur ma kchu quoi. - Le kchu ? Oh lala câest pas terrible quand vous parlez. Vous voulez pas quâon aille montrer votre mĂąchoire Ă un mĂ©decin ? - Non cha va jâai rien vindiouss ! - Non mais je vous assure vous vous exprimez dâune façon trĂšs trĂšs particuliĂšre ! - Parce que jâparle châti chĂ© cha ? - Pardon ? Bienvenue chez les Châtis - Tu veux pas un autre biĂšre ? - Non merci jâai pas encore fini dâsucer ma chemise. - Tu savais que ça existait ce genre de Pub Ă Paris ? - Ah non. Jâpensais mĂȘme pas que ça pouvais exister ailleurs. - Tu chantes pas ? - Si dans ma tĂȘte mĂȘme, beaucoup ! Marche Ă lâombre - Le prĂȘtre dit que câest pas pĂ©chĂ© de tuer si on Ă©prouve aucun plaisir Ă le faire. Moi je me demande, si lâindiffĂ©rence, câest pas encore pire que le plaisir ? - Toutes ces considerations religieuses mises Ă part, la vĂ©ritĂ© câest que les hommes qui peuvent pas tuer seront toujours soumis Ă ceux qui le peuvent... Generation kill 1X07 Mani Attendez je croyais que vous les rhinocĂ©ros vous Ă©tiez vĂ©gĂ©tariens... Sid Un point pour le mamouth. Mani La ferme... Karl On a pas dit quâon voulait le manger, on veut seulement lâemplafoner... Mani Vous tombez mal, je nâaime pas les bĂȘtes qui tuent pour le plaisir. Frank Oh Ă©pargne nous tes thĂ©ories palĂ©olitiques! Sid Ah moi jâtrouve ça dâactualitĂ©. LâĂąge des glaces 1 Yâa pas de nous, yâa pas de notre, yâa juste moi et mon marais !! Shrek 1 Ce quâon nous demande aujourdâhui câest de sauver le monde. Quelquâun veut refuser ? Armaggedon Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carriĂšre, choisir une famille, choisir une putain de tĂ©lĂ© Ă la con, choisir des machines Ă laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boites Ă©lectroniques, choisir la santĂ©, un faible taux de cholestĂ©rol et une bonne mutuelle, choisir les prĂȘts Ă taux fix, choisir son petit pavillon, choisir ses amis, choisir son survetâ et le sac qui va avec, choisir son canapĂ© avec les deux fauteuils, le tout Ă crĂ©dit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en sâinterrogeant sur le sens de sa vie, choisir de sâaffaler sur ce putain de canapĂ©, et se lobotomiser aux jeux tĂ©lĂ© en se bourrant de MacDo, choisir de pourrir Ă lâhospice et de finir en se pissant dessus dans la misĂšre en rĂ©alisant quâon fait honte aux enfants niquĂ©s de la tĂȘte quâon a pondu pour quâils prennent le relais, choisir son avenir, choisir la vie. Pourquoi je ferai une chose pareil ? Jâai choisi de ne pas choisir la vie. Jâai choisi autre chose, les raisons... Yâ a pas de raison. On a pas besoin de raison quand on a lâhĂ©roĂŻne. Trainspotting On est une gĂ©nĂ©ration dâhommes Ă©levĂ©s par des femmes ! Fight Club A Vegas, au milieu des machines Ă sous tout le monde doit surveiller tout le monde. Comme les joueurs cherchent Ă battre le casino les croupiers surveillent les joueurs. Les chefs de table surveillent les croupiers. Les chefs de partie surveillent les chefs de table. Les directeurs de salle surveillent les chefs de partie. Les commissaires de jeu surveillent les directeurs de salle. Le gĂ©rant du casino surveille les commissaires de jeu. Je surveille le gĂ©rant du casino. Et lâoeil dans le ciel nous surveille tous. Casino RĂ©plique de Film Pages 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
DĂ©bats La restauration collective est devenue un sujet majeur. Manger mieux, plus bio et local est un impĂ©ratif vers lequel devraient tendre toutes les cantines françaises, estime ce collectif de signataires dans une tribune au Monde », parmi lesquels le chef Thierry Marx, lâartiste Emily Loizeau ou la femme de tĂ©lĂ©vision Julie Andrieu. TRIBUNE. Avec onze millions de repas servis chaque jour dans les Ă©coles, les maisons de retraite, les hĂŽpitaux, les entreprises et les administrations, la restauration collective sâinvite de plus en plus frĂ©quemment dans le dĂ©bat public. Elle fait des incursions dans le champ politique, intĂšgre parfois des programmes Ă©lectoraux, se dĂ©ploie dans les livres et les Ă©missions grand public, et des chefs Ă©toilĂ©s nâhĂ©sitent plus Ă sâen mĂȘler. Câest la preuve quâelle fait converger certaines des prĂ©occupations Ă©conomiques, sociales et environnementales du moment, et quâelle concentre de fortes attentes de la part des citoyens. Comme tout sujet de sociĂ©tĂ©, elle nâĂ©chappe pas Ă une prise en main politicienne ici on brandit lâimpossibilitĂ© dâaccueillir tous les enfants Ă la cantine, lĂ on se cache derriĂšre lâincapacitĂ© prĂ©sumĂ©e de sâapprovisionner plus localement et si possible en bio, lĂ encore les peurs identitaires et communautaires sâimmiscent dans les menus⊠Abaisser le niveau de dĂ©bat Ă ce point est regrettable car cela porte prĂ©judice Ă une lente Ă©volution qui, discrĂštement mais sĂ»rement, sâopĂšre en France. Nouveaux enjeux de territoire De plus en plus nombreux, des acteurs convaincus et enthousiastes adressent un joli pied de nez aux empĂȘcheurs de bien manger ensemble. Ce sont des Ă©lus locaux, des techniciens, des cuisiniers, des gestionnaires, des collectifs de parents, bref, une constellation de citoyens Ă©clairĂ©s par de nouveaux enjeux de territoire. Si on y prĂȘte un minimum dâattention, ces cantines rebelles » sont un formidable outil local de dĂ©veloppement et de cohĂ©rence Ă©cologique. Toutes se sont posĂ© les bonnes questions Que mange-t-on ? Comment est-ce produit ? Quel est le lien avec la production de proximitĂ© ? Comment le temps du repas est-il gĂ©rĂ© ? La santĂ© dans lâassiette est-elle envisagĂ©e comme une prioritĂ© ? Manger bio et local, est-ce vraiment plus cher ? A lâheure des crises agricoles Ă rĂ©pĂ©tition, la restauration collective apparaĂźt comme un sĂ©rieux dĂ©bouchĂ© pour les producteurs locaux lĂ©gitimement soucieux de vivre dĂ©cemment de leur mĂ©tier. En termes de santĂ© publique et parce quâelles sont des lieux dâĂ©galitĂ© dâaccĂšs Ă lâalimentation, les familles prĂȘtent aux cantines lâimage dâun refuge de la variĂ©tĂ© et de lâĂ©quilibre alimentaire des convives. Ce nâest pas ruineux Pour ce qui est de la qualitĂ©, en revanche, on les accuse dâabuser des premiers prix de lâindustrie agroalimentaire et dâune agriculture intensive dont les produits contenant des pesticides saturent de camions les autoroutes dâEurope. Câest malheureusement assez vrai, le contenu de nos assiettes est la traduction de nos pratiques alimentaires. Manger bio en respectant lâenvironnement reste lâexception Ă peine 3,2 % des achats de la restauration collective en 2015 source Agence Bio, mĂȘme si la croissance annuelle de ce marchĂ© affiche une santĂ© Ă deux chiffres depuis prĂšs de dix ans. SantĂ©, environnement, dĂ©veloppement Ă©conomique le mouvement des cantines rebelles est Ă lâĆuvre aussi bien en ville quâĂ la campagne. EnracinĂ©es dans les territoires, en lien direct avec les acteurs de terrain, ces politiques alimentaires innovantes ne ruinent pas les collectivitĂ©s. Le bio atteint ainsi prĂšs de 20 % Ă Nantes, Dijon et dans les collĂšges des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, dĂ©passe les 25 % Ă Paris, Toulouse et Grenoble ; il sâĂ©lĂšve mĂȘme Ă 100 % Ă Grande-Synthe Nord, au Rouret, Ă Mouans-Sartoux Alpes-Maritimes ou Ă Ungersheim Haut-Rhin. Les collectivitĂ©s parviennent Ă sâaccommoder du cadre rigide du code des marchĂ©s publics pour relocaliser la production alimentaire en adaptant leur cahier des charges, jouent sur les prestations des fournisseurs, divisent leurs marchĂ©s en autant de lots que la production locale est susceptible dâen emporter. Un mouvement de rĂ©bellion » Certaines ont rĂ©glĂ© la question de la surconsommation de protĂ©ines de mauvaise qualitĂ©. En quelques annĂ©es, la restauration collective est devenue un sujet majeur de sociĂ©tĂ©, qui interpelle les citoyens autant que les Ă©lus. Manger mieux, plus bio, local, sain et juste fait peu Ă peu son chemin, dans un mouvement de rĂ©bellion » qui, sur le terrain, tord le cou Ă certains discours politiciens, en prĂ©sentant un double menu quotidien avec et sans viande, comme Ă BĂšgles Gironde, ou en offrant un repas pĂ©riodique Ă base de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales â câest le cas Ă Salon-de-Provence Bouches-du-RhĂŽne, Ă Briançon Hautes-Alpes, ou dans les collĂšges de la DrĂŽme. Pour soutenir lâinstallation de nouveaux agriculteurs, certains Ă©lus nâhĂ©sitent pas Ă sâengager dans des politiques dâamĂ©nagement du territoire et de gestion intelligente du foncier. A cet Ă©gard, le dĂ©bat qui agite depuis un an les parlementaires pour savoir sâil faut ou non fixer un seuil de 20 % de produits bio dâici Ă 2020 en restauration collective est Ă©clairant. Alors quâil suffirait de mettre en culture 80 000 hectares soit Ă peine un quart des surfaces qui se convertissent au bio chaque annĂ©e pour proposer des lĂ©gumes bio Ă chaque repas et atteindre les fameux 20 %, ce ne sont pas les capacitĂ©s de production qui manquent, les freins sont donc Ă chercher ailleurs. RĂ©duire le gaspillage Enfin, les cantines ne sont plus seulement des lieux auxquels on assigne la seule tĂąche de remplir des estomacs. Elles deviennent des espaces de vivre-ensemble, de plaisirs partagĂ©s, de dĂ©couvertes sensorielles oĂč des cuisiniers vengent la rĂ©putation mĂ©diocre qui colle Ă leur mĂ©tier. Il en va de mĂȘme pour lâineptie du gaspillage alimentaire. La moyenne des restes par assiette et par convive frĂŽle 150 g câest un tiers de la nourriture achetĂ©e, cuisinĂ©e et jetĂ©e, dont il faut en plus payer la collecte, le stockage et le traitement. Certaines collectivitĂ©s parviennent Ă rĂ©duire de 70 % Ă 80 % ce gaspillage, ce qui leur permet de dĂ©gager des budgets pour investir dans une meilleure qualitĂ© de produits. Manger mieux Ă coĂ»t constant, câest Ă©videmment possible. Une telle dynamique demande de lâaudace et un portage politique fort, loin des discours clivants. En se saisissant des bons enjeux, les cantines rebelles apportent une rĂ©ponse positive Ă la question de lâintĂ©gration de tous les publics, pour lesquels lâĂąge, lâorigine sociale, le niveau de richesse ou les prĂ©fĂ©rences alimentaires ne sont pas des barriĂšres mais, au contraire, la preuve que la diversitĂ© sociale des convives est aussi importante que la diversitĂ© du contenu de lâassiette. Signataires de la tribune Julie Andrieu, productrice et prĂ©sentatrice des Carnets de Julie » sur France 3 ; Emilie Aubry, journaliste Arte et LCP ; Edouard Chaulet, maire de Barjac le village du film Nos enfants nous accuseront » de Jean-Paul Jaud ; Cyril Dion, Ă©crivain et rĂ©alisateur du film Demain ». Dominique Granier, prĂ©sident de la chambre dâagriculture du Gard ; Katell Jaouannet et Gilles PĂ©role, coordinatrice et prĂ©sident de lâassociation Un Plus Bio - Premier rĂ©seau national des cantines bio ; Eric de Kermel, directeur du magazine Terre sauvage » ; Emily Loizeau, chanteuse et musicienne ; Thierry Marx, chef cuisinier ; Isabel Otero, comĂ©dienne ; Thierry Stoedzel, directeur dâEcocert France ; Henri de Pazzis, fondateur de Pronatura ; StĂ©phane Veyrat et Julien Claudel, auteurs de Quand les cantines se rebellent, manifeste pour une restauration collective bio, locale, saine et juste », Ă©ditions Court-Circuit, 94 p., 9 âŹ. Collectif
Manger sainement ne coute pas aussi cher que lâon coĂ»te une alimentation saine ? Les inĂ©galitĂ©s sociales existent aussi dans le domaine alimentaire et lâargument selon lequel manger sainement coĂ»te plus cher est souvent avancĂ©. Pourtant, diffĂ©rentes Ă©tudes montrent quâon peut manger sainement sans se ruiner, voire en faisant des Ă©conomies. Tout dĂ©pend aussi de ce que lâon considĂšre comme une alimentation saine » rĂ©gime recommandĂ© par les instances officielles et donc contenant gĂ©nĂ©ralement des produits animaux couteux comme la viande, rĂ©gime riche en fruits, lĂ©gumes, cĂ©rĂ©ales complĂštes, alimentation cuisinĂ©e maison⊠Si une alimentation saine apparaĂźt souvent plus coĂ»teuse, ses surcoĂ»ts ne sont pas forcĂ©ment exorbitants. Le prix Ă payer pour ĂȘtre en bonne santĂ© ? Manger sain coute 3,5 ⏠par jour D'aprĂšs une Ă©tude française parue en 2015 dans Nutrition Reviews, manger gras et sucrĂ© coĂ»terait moins cher qu'une alimentation Ă©quilibrĂ©e. Cependant, les chercheurs estiment quâil est possible d'arriver Ă manger Ă©quilibrĂ© avec un budget de 3,5 ⏠par jour et par personne. Dans cette Ă©tude, des chercheurs de lâunitĂ© mixte de recherche Nutrition, ObĂ©sitĂ© et Risque Thrombotique Inra â Inserm â Aix-Marseille UniversitĂ©, en collaboration avec le Centre de nutrition en santĂ© publique et lâUniversitĂ© de Washington, ont Ă©tudiĂ© l'impact des prix sur les choix alimentaires. Pour cela, ils ont examinĂ© l'ensemble des Ă©tudes qui portaient sur le lien entre les prix des aliments, la qualitĂ© nutritionnelle et le statut socio-Ă©conomique. Ils ont exprimĂ© les coĂ»ts des aliments en âŹ/calorie. Les chercheurs ont observĂ© que les aliments riches en vitamines, fer, calcium et fibres Ă©taient plus coĂ»teux que les aliments plus Ă©nergĂ©tiques gras ou sucrĂ©s. Le faible coĂ»t de produits comme les chips, les sucreries, les pĂątes, est dĂ» Ă leur facilitĂ© de stockage, de transport, et Ă leur longue conservation. Globalement, une alimentation Ă©quilibrĂ©e coĂ»tait plus cher. De plus, les aliments industriels sont appĂ©tents, ce qui fait qu'il est assez facile de les consommer en excĂšs. Lire Mieux manger revient de plus en plus cher Un surcoĂ»t estimĂ© Ă 1,10 ⏠par jour DâaprĂšs une recherche de Harvard parue en 2013 dans BMJ Open, la diffĂ©rence entre une alimentation saine et une alimentation peu saine sâĂ©lĂšverait Ă 1,10 ⏠1,50 $ par jour et par personne. Pour cette recherche, les scientifique ont analysĂ© 27 Ă©tudes provenant de 10 pays Ă hauts revenus 14 provenaient des Etats-Unis, 2 du Canada, 6 dâEurope et 5 dâautres pays Japon, BrĂ©sil, Nouvelle ZĂ©lande, Afrique du SudâŠ. Les chercheurs ont Ă©valuĂ© les diffĂ©rences de prix par portion et par jour, en comptant calories par jour, ce qui correspond aux recommandations amĂ©ricaines pour les adultes. Parmi les diffĂ©rents groupes dâaliments, celui des viandes et protĂ©ines prĂ©sentait le plus de diffĂ©rences de prix une portion saine » coĂ»tait 0,21 ⏠0,29 $ de plus que la portion la moins saine. Les diffĂ©rences pour une portion Ă©taient plus faibles pour les cĂ©rĂ©ales, les produits laitiers, les huiles, et non significatives pour les sodas et jus de fruits. En moyenne, un rĂ©gime basĂ© sur des aliments sains Ă©tait plus cher que des alimentations moins saines, avec une diffĂ©rence de lâordre de 1,10 ⏠par jour et par personne. Par exemple, câĂ©tait la diffĂ©rence entre un rĂ©gime de type mĂ©diterranĂ©en, riche en fruits, lĂ©gumes, poissons et noix, et un rĂ©gime bien moins sain riche en charcuteries, viandes et cĂ©rĂ©ales raffinĂ©es. Les auteurs soulignent que les rĂ©gimes les plus sains contiennent plus de fibres, et donc des aliments souvent moins caloriques. Câest pourquoi ils sont plus coĂ»teux rapportĂ©s au nombre de calories. Pour les chercheurs, les rĂ©gimes peu sains coĂ»tent moins cher car les politiques publiques ont favorisĂ© les productions de marchandises peu chĂšres Ă gros volumes. Il faudrait donc soutenir la production dâaliments plus sains, afin de rĂ©duire leurs prix et les rendre plus attractifs. Un rĂ©gime sain moins cher que les recommandations officielles En 2015, des chercheurs du Miriam Hospital et de la Rhode Island Community Bank Food ont montrĂ© quâune alimentation saine peut coĂ»ter moins cher que le rĂ©gime le plus Ă©conomique recommandĂ© par lâUSDA US Department of Agriculture aux Etats-Unis. DâaprĂšs ces chercheurs, un rĂ©gime riche en fruits et lĂ©gumes est accessible au plus grand nombre. En 1999, Mary Flynn a dĂ©veloppĂ© un rĂ©gime pour la perte de poids qui amĂ©liore les marqueurs pour les maladies chroniques. RĂ©cemment, une Ă©tude a comparĂ© les coĂ»ts sur une semaine de ce rĂ©gime Ă base de vĂ©gĂ©taux et dâhuile dâolive, Ă la version la plus Ă©conomique du rĂ©gime recommandĂ© par lâUSDA MyPlate. Le rĂ©gime de Mary Flynn inclut des produits congelĂ©s et en conserve, ainsi que 4 cuillĂ©rĂ©es dâhuile dâolive par jour. Le rĂ©gime MyPlate coutait 53,11 $ par semaine, et le rĂ©gime de Mary Flynn 38,75 $. Ce rĂ©gime avait plus de portions de lĂ©gumes, fruits et cĂ©rĂ©ales complĂštes et coĂ»tait donc moins cher que les recommandations les plus Ă©conomiques de lâUSDA pour une alimentation saine. Mary Flynn attribue cette diffĂ©rence au coĂ»t des produits animaux comme la viande Nous avons fait cette analyse, car il est communĂ©ment dit que les rĂ©gimes sains sont chers et que ce sont les fruits et lĂ©gumes qui les rendent trop cher. On pense aussi que lâhuile d'olive extra-vierge est chĂšre, et nous avons soupçonnĂ© que câĂ©tait la viande qui rendait un rĂ©gime coĂ»teux, et l'huile d'olive extra-vierge est moins chĂšre que mĂȘme de petites quantitĂ©s de viande.» Le fait dâinclure des fruits et lĂ©gumes quotidiennement Ă©tait peu couteux, mĂȘme en grandes quantitĂ©s. Lâinclusion de la viande Ă©tait bien plus coĂ»teux et pas aussi bon pour la santĂ©. La consommation frĂ©quente de viande est liĂ©e Ă une augmentation des risques dâobĂ©sitĂ©, de diabĂšte de type 2, de maladie cardiaque, de cancer du sein, de la prostate, du cĂŽlon et de la mortalitĂ© gĂ©nĂ©rale. Enfin, on peut aussi manger sainement Ă moindre coĂ»t en cuisinant plus. Lire Cuisiner pour faire des Ă©conomies Sources Rao M, Afshin A, Singh G, Mozaffarian D. Do healthier foods and diet patterns cost more than less healthy options? A systematic review and meta-analysis. BMJ Open. 2013 Dec 5;312e004277. doi Nicole Darmon, Adam Drewnowski. Contribution of food prices and diet cost to socioeconomic disparities in diet quality and health a systematic review and analysis. Nutrition Reviews Aug 2015, DOI Mary M. Flynn, Andrew R. Schiff. Economical Healthy Diets 2012 Including Lean Animal Protein Costs More Than Using Extra Virgin Olive Oil. Journal of Hunger & Environmental Nutrition, 2015; 10 4 467 DOI
ca coute pas plus cher de bien manger